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Mathieu et Emilie en Australie

30 août 2011

Bienvenue à Jakarta!

Salut tout le monde

Après nos quelques jours de repos à Ko Tao, nous avons rejoint Jakarta depuis Bangkok. Nous avons été accueillis à l’aéroport de Jakarta par notre copine Ophélie qui avait fait le déplacement. Et ce n’était pas de refus !! Car Jakarta n’est pas une ville facile : si on évite le piège des taxis pirates de l’aéroport (facilement reconnaissables par les « taxi mister cheap cheap »), il faut encore expliquer au taxi où on veut aller. C’est une ville tellement tentaculaire que même les professionnels de la route ne la connaissent pas forcement bien. Et n’espérez pas parler anglais ; la ville n’est pas vraiment  une grande destination touristique. Ophélie a pu donc guider le taxi avec son impressionnant niveau d’indonésien (gauche, droite, no sleep pah pah paaaa!!!!!) . Vu l’heure, on a direct filé au lit dans son douillet appartement au 21ème étage du « Bona vista apartement »
Le lendemain matin, (enfin midi pour être plus précis), on a pu avoir un premier aperçu de cette mégalopole d’Asie : chaude, humide, grise, encombrée, super polluée. La journée, on est resté au calme. Le soir on est sorti manger dans un grand centre commercial accompagné de Magalie, une des colocataires françaises d’Ophélie. C’est là que nous n’avons pas pu résister à l’incroyable opportunité de conduire une ferrari !!



Comme vous pouvez le voir sur cette photo, Bob l'éponge pourra confirmer cet exploit. Ophélie a aussi mis la misère au « tape- taupe », un grand moment qui n’est ternit que par l’absence d’une prise vidéo! En rentrant à la résidence, on profite de quelques instants au bord de la piscine (la vie d’expatrié à aussi quelques avantages).



Le lendemain on vadrouille dans une grande brocante de déco et « vraie-fausses » antiquités. J’en connais qui aurait surement trouvé leur bonheur. Il nous manquait l’œil d’un expert averti pour reconnaitre le faux du vrai au milieu de ce grand amoncellement de « trucs et autres bidules ».Le premier pas consiste peut être à éliminer les boutiques devant lesquelles les vendeurs appliquent des produits douteux sur des objets neufs pour les faire paraitre plus vieux (ils ont du cran de faire ça juste devant leur étal!).

(Sur cette photo, voici Magalie ; la coloc d’Ophélie (française expatriée aussi) dont je vous parlais juste avant)



Le dimanche, on est parti à la découverte du parc « Mini Indonésia ». Il s’agit d’un espace de 20 hectares censé faire découvrir toute la diversité de l’architecture indonésienne. En arrivant sur le parking, on s’est direct fait accosté par un lapin géant. Première pensé : mais qu’est ce qu’il fait là ? Faut dire qu’il tranche avec le décor ! Et puis un deuxième arrive en courant depuis le bout du parking, et puis un autre, et encore un autre !



Bref on se retrouve encerclé par ce qu’on appellera « le gang des lapins », qui nous solicite rapidement pour qu’on se prenne en photo avec eux. Par la suite, Ils nous présentent leur poche dans un geste élégant et clair: « met des sousous dans la popoche »

Pour la suite et vu la taille du parc, on a utilisé notre moyen de transport préféré en Asie : le scooter !



On se garait de temps en temps pour admirer des maisons. Certaines originaires du Nord du pays nous on vraiment plu, surtout qu’un petit monsieur a bien voulu nous expliquer que la forme était inspiré de bateaux chinois (pour toutes les autres tu te débrouilles, vu qu'il n'y a aucune explication nul part...).





Il nous a aussi parlé de certaines traditions étranges, comme la gestion atypique de leur mort: quand l'homme de la maison passe l'arme à gauche, ils conserve le corp du défunt dans son lit de mort (donc dans la maison hein, et il n'y pas de porte pour la chambre) jusqu'au moment où le reste de la famille a les moyens de payer la fête pour la cérémonie (certain attendent plusieurs mois). On fait alors une grosse fiesta, et on enferme le corp (où ce qu'il en reste) dans un gros cylindre avant de le déposer dans un trou dans une falaise avec les autres anciens membres de la famimlle (un trou = une famille). J'ai envie de dire "pourquoi pas".

Bon, bien sûr on n'a pas pu résister à l'envie de grimper sur les quelques MAGNIFIQUES statues animales pour faire des photos… ne cherchez pas de sens, il n’y a pas de « pourquoi du comment ».






Au hazard d'une bâtisse, on a eu la chance de tomber sur un spectacle de danse traditionnelle. Les artistes portaient des costumes incroyables ! Ce groupe de filles a bien voulu se prêter au jeu des photos (non sans plaisir).





On a fait une nouvelle rencontre devant l'espace ornithologique. "Coco" faisait du racolage pour que les touristes payent l'entrée. Ils nous a rappeler tout ses confrères australiens qui nous réveillait le matin en hurlant.



Après s'être baladé toute l'après midi, on décide de rentrer au QG. Sur la route du retour on passe devant une grande mosquée. Ni une ni deux, Magalie demande au chauffeur de taxi de s’arrêter devant.



Petit rappel: l'indonésie est un pays à 88% musulman et on se trouvait en pleine période de ramadan. La ville vivait donc au rythme du ramadan avec le jeûne (pendant la journée et festin à la nuit tombée), l’appel à la prière 5 fois par jour et les resto qui n’ouvraient officiellement que le soir. La journée, certains restos proposaient de manger « un peu caché » derrière des rideaux.

La mosquée était donc pleine de monde. Peu importe, Magalie entre dedans toute seule, et nous obtient une visite de la mosquée par un local. Il nous balade partout, même dans les bureaux administratifs ! Il a même poussé Mathieu à monter sur le parloir de l'Imam dans la grande salle. Les indonésiens présents étaient aussi étonnés que lui de le voir là, certains se sont dépêchés de sortir leur téléphone pour le prendre en photo !!





A la sortie de la mosquée on croise un groupe de gamins tout heureux de se laisser prendre en photo:



On aurait aimé voir un peu plus de ce pays, autre que sa capitale mais le voyage touche à sa fin. Merci Ophélie et Magalie, pour votre accueil et votre travail de guides/traductrices/animatrices durant notre séjour. Merci aussi pour votre participation photographique pour ce message.

Le retour en France est prévu pour tout bientôt…

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24 août 2011

L'île de Ko Tao; sud Est de la Thaïlande.

Sawadi Krap !

Quelques jours sur l’île superbe de Ko Tao pour voir aussi l’image paradisiaque de la Thaïlande, ça nous tentait bien. On a donc laissé les rizières du Nord pour cette île aux coraux connue comme le « paradis des plongeurs ».

Depuis la ville de Chiang Mai ça n’a pas été si évident que ça. Et oui, la liaison Chiang Mai / Ko Tao n’existe pas.

On a commencé par prendre un bus de nuit jusqu’à Bangkok, puis un taxi pour traverser la ville et rejoindre la gare routière du Sud et changer de bus. Dans ce 2ème bus on a pu rejoindre le village de Chumphon, une navette vers le port, et enfin on a pris un ferry de nuit (qui transportait surtout des légumes, quelques thailandais, et nous).

On est finalement arrivé au port de Ko Tao à 5h du matin avec 33 heures de trajets dans les pattes ! Qui a dit que de voyager était facile ?


Je vous avoue qu’on est arrivé sur place « sur les rotules » et en plus sous la pluie… Et comment on fait pour trouver un hotel à 5h du mat? Ben on attend que les réceptions ouvrent en faisant un roupillon sur la plage sous la pluie, avec comme oreiller le sac à doc...

Après quelques heures de repos, le soleil revenu ; on a réalisé que cette destination valait bien quelques efforts…


Ko Tao est en fait une petite île de 21km2 qui ressemble à un grand village-vacances. A l’Ouest des hôtels, des bungalows, des bars, des restaurants, des boutiques, des clubs de plongée… A l’Est c’est un peu plus sauvage. On a opté pour l’Est et l’une de ces pensions familiale moins festive et plus détendue, le « View Rock Resort ». Si vous avez l’occasion d’y passer les bungalows sont très bien, le site aussi, et les propriétaires sont vraiment gentils (comparé à l’Ouest où le touriste est surtout vue comme un portefeuille sur pattes !). La vue depuis notre terrasse était ... sympa:

Le seul problème est peut être de rejoindre cette partie de l'île, car ce qu'ils appellent "route" à Ko Tao ne correspond pas vraiment à nos critères d’européens. Ils s'agit en fait de chemins (parfois bétonné) de la largeur d'une voiture (et pas plus, pas même une voiture et un piéton) qui montent et descendent selon des pentes abominables. Parfois les "routes" sont quelques peu dégradées, comme celle pour rejoindre Mango Bay...

Heureusement le scooter de loc a réussit à nous transporter aux 4 coins de l'île sans trop d'encombres.

Notre programme sur place : Plongée, ballade en scooter, canoë, détente,shopping, bref enfin des vacances !


En plus de sa munificente beauté, Ko tao détient un record: l'île possède la plus forte concentration de club de plongée au monde. Se disant qu'il devait bien avoir une raison à cela, on s'est organisé un après-midi de plongée-bouteille. Vu la concurrence, nous n'avions que l'embarras du choix. On reste en Thaïlande, mais tout les clubs ici semblent respecter scrupuleusement les règles de sécurités et sont principalement tenus par des occidentaux.

On est descendu 2 fois et c’était vraiment chouette. Malheureusement on ne pourra vous montrer de photos sous l’eau. Notre appareil photo jetable qui va sous l’eau (vous savez le truc pour enfant qu’on a acheté en Australie), et bien il a finalement pris l’eau ! Un bout de plastique a sauté  dans le sac. Bref c’était de la camelote, et on est super déçu…  Et dire qu’on avait pris des photos de tortues géantes à Nigaloo Reef… Dommage, car on a vu plein de poissons multicolores, raie, murène et même une maman Némo et avec son bébé Némo dans une anémone. Par contre ce qui est positif pour le choix des clubs de plongée est négatif lors de l'activité: c'est un peu le centre commercial de la Part dieu un samedi après midi là dessous !! Des plongeurs qui se croisent dans tout les sens !! 

Vous avez quand même la chance de nous voir dans nos tenues de compét' :



Après ces quelques jours paradisiaques, on reprend le ferry de nuit, puis le bus pour rejoindre Bangkok et son aéroport. On part pour Jakarta faire un coucou à Ophélie, et découvrir une nouvelle culture en Indonésie:



Lah Gorn !!

17 août 2011

Chiang Mai, le nord de la Thailande

Au début, on craignait un peu le train de nuit, après le train 3ème classe... Arrivé dans le train couchette à la gare d'Ayattuya, déception !! C'est super nickel et il n'y a que des étrangers, c'est bien la peine de voyager! Les vendeurs de brochettes viendraient presque à nous manquer...



Arrivés à Chiang Mai le matin, une conductrice de tuktuk nous conduit dans une pension, bien placée, pas cher et assez propre, pourquoi chercher plus loin...

Chaing Mai est une ville importante en Thailande. Il s'agit en gros de la capitale religieuse du pays. La ville compte ainsi plus de 300 temples bouddhistes ! On visite les plus recommandés dans notre bouquin:



Le lendemain matin, on va à la bicoque locale pour louer un scooter. On choisit un petit 125 à boite semi auto et c'est parti. Enfin on avait acheté une carte routière quand même ! On part donc pour faire la "Samoeng valley loop", qui est une boucle d'environ 100km dans les montagnes entourant la ville. La route (d'excellente qualité ! ça change de l’Australie et de ses routes pourries) nous promène entre montagnes verdoyantes, rizières, parc d'éléphants, de tigres... DE TIGRES ? On fait une pause?



Et voici la photo d'un bébé tigrou de 3 mois. Ce qu'il est mignon... On a aussi été caresser maman:



On fait moins le malin quand le bébé tigrou fait 150kg !! Une personne du zoo était quand même là pour nous guider car c'est quand même gros ces jolies bête, il ne faut pas faire n'importe quoi. Enfin tout c'est bien passé, il faisait bien chaud, les animaux étaient calmes et roupillants.

A la sortie du parc "Tiger kingdom" on reste finalement septiques. C'est vrai que c'est sympa de caresser un tigre, mais quand même, il serait mieux dans la forêt. Car ces tigres naissent dans ce parc, et quand ils sont en age adulte, ils sont revendus à des zoos. Ils ne connaitront donc jamais la liberté. A refaire? Non, jamais, et finalement pas avec d'autres animaux non plus, c'est bien plus appréciable de les voir dans leur environnement naturel plutôt que tripotés par les touristes.

Et on reprend le scooter ! On monte dans la forêt on en prend la mousson en plein dans la poire !! Et deux soupes humaines roulantes, deux ! On s'arrête au village de Samoeng pour prendre un café dans une bicoque. Ici personne ne parle anglais, ce qui est plutot bon signe. ça n’empêche que le café était meilleur que dans n'importe quel café australien (et moins cher!). On prend le temps de s'essorer un peu avant de repartir. Heureusement ici même la pluie est chaude, on ne prend donc pas froid. La route pour le retour sur Chiang Mai est superbe:


Notez les casques, quelle classe !



Pour le lendemain, on avait réservé un cour de cuisine thai pour la journée entière. Après être venu nous cherché à l'hotel, nous avons fait la visite d'un marché local avec présentation des produits:


Au détour d'une allée, on a même eut droit à une démonstration de dépeçage de crapaud vivant...Apétissant ! Après le marché, nous avons rejoint la ferme biologique où sont donné les cours. Une des profs nous a fait faire le tour du jardin pour nous présenter les différents aromates propres à la cuisine thai:


 
Et ensuite, zou ! En cuisine ! On prépare chacun 5 plats diffenrents, à l'aide de casseroles et autres woks.


Comme vous pouvez le  constater, il faisait chaud là dedans! A la fin de la matinée, on avait donc chacun 4 plats à manger, ce qui fait beaucoup. J'ai reussi à finir mon poulet au noix de cajou et mon green curry, mais j'ai calé devant la soupe Tom Yam.  Emy quand à elle a nettoyé son poulet à l’ananas mais n'a fait que gouter son red curry et sa soupe poulet coco.


Et après manger on fait quoi? Bah on repart en cuisine pour faire encore un plat chacun et un dessert.  Même déjà plein, je n'ai pu résister à la soupe coco/bannane/riz collant d'Emy.

Le lendemain on rencontre Tanya, une thaïlandaise amie d'une amie rencontrée en Australie. Elle nous parle de sa vie de professeur de Yoga en Thailande et nous conduit dans un temple méconnu des touristes. Ce temple, le "Wat U-mong" se trouve à la sortie de la ville. C'est un des plus ancien, certaines parties sont recouvertes de mousse, ce qui le rend très "indiana jones":



Sur place on rencontre un moine boudhiste (qui parle un peu anglais, ce qui est assez rare) qui nous parle de la vie des moines boudhiste en général:



Dans une quête de spiritualité, on achète sur place quelques graines pour nourrir les poissons et les pigeons:


On suit ainsi une des doctrines les plus importantes du bouddhisme: "fait le bien autour de toi et il t'arrivera des choses bien". Cette tirade permet à elle seule de comprendre le comportement souriant et toujours positif des thailandais.

En fin d'après midi, on visite une fabrique de soie au nord de la ville. Mouais c'est plutôt un petit atelier artisanal, jumelé à un magasin énorme qui vend des soieries fabriquée dans une usine à Bangkok, quel attrape-touriste...



Le soir, on retourne en ville pour profiter de l'ambiance de la fête nationale: l'anniversaire de la reine (qui est aussi le jour de la fête des mères). En effet quel ambiance incroyable, mais une photo parle bien mieux:



Le lendemain, pour notre dernier jour à Chiang mai, on grimpe la montagne jouxtant la ville avec notre scooter adoré. Après une montée bien raide de plusieurs centaines de mètres, on arrive au temple le plus important de la région: Wat Phra Doi Suthep:



On regarde les processions des thaïlandais venus particulièrement aujourdhui, jour de la fête des mères. Ils sont aussi grassement photographiés par l'armée de touristes présentes (dont on fait finalement parti...). Avec le scooter on continu de monter après le temple pour rejoindre une micro route puis un chemin, qui après des montées descentes aussi interminables que raides nous amène dans un minuscule village au creux d'une vallée. On prend un café assit avec la vue sur les plantations de café:




On rentre sous une pluie battante (encore). On apprend alors que nos plans pour la suite sont compromis: il pleut beaucoup dans le nord. Il était prévu qu'on monte jusqu'à Chaing Rai, ville à l’extrême nord de la Thaïlande. C'est pas grave, on va plutôt prendre plein sud, direction l'ile paradisiaque de Koh Tao !

A bientôt.

12 août 2011

La verdure du parc national de Khao Yai et les vestiges du royaume de Siam

Bonjour tout le monde. Petite mise au point sur les activités de ces derniers jours.

Après quelques heures de bus en direction du nord Est, nous sommes arrivés au soir dans la ville de Pak Chong. Un "rabatteur" nous attendait à l'arrêt pour nous vendre des chambres d’hôtel et une journée d'activité dans le parc. Nous avons donc sauté sur l'occasion et nous avons passé une nuit tout confort dans le Wild Safari hôtel. Le lendemain matin, levé à 7h pour embarquer dans le pickup qui nous emmène dans la forêt. La vue depuis la route nous offrait parfois de magnifiques panoramas:



Après nous avoir débarqué je ne sais où, nous avons démarré la marche dans la jungle. C'est là que le guide a commencé à se rendre vraiment utile: impossible de se retrouver dans ce dédale de grandes feuilles et d'arbres gigantesque. Son œil bionique nous a permis d'apercevoir des animaux sauvages que nous n'aurions jamais vu sans lui, comme par exemple des gibbons:



Un gros varan (un peu le même que ceux d'Australie):


On a marché jusqu'au plus vieil arbre de la forêt, sur lequel j'ai pu faire un peu de grimpette:


Nous avons retrouvé le pick up sur la route, qui nous a conduit jusqu'à la "cantine" du parc. L'après midi, nous sommes descendu à la cascade d'Heaw Suwat, rendu célèbre par le film "la plage" (mais si, le moment ou Léonardo Dicaprio il saute de la cascade). Un moine méditait tranquillement à coté de la foule qui prenait des photos de la cascade:



Des papillons barbotaient aussi dans une flaque pas loin:



Pour la fin de l'après midi, on est partit à la recherche des éléphants sauvages. Et on a été chanceux ! Car on a eu la chance de croiser un beau mâle sur la route. On l'a suivi pendant 10min sur la route, d'assez près (en faisant quand même attention, car ça reste un animal sauvage):



On a croisé aussi pas mal de macaques sur la route:


Le soir, pour mon anniversaire, on s'est payé une orgie de plat dans un restaurant karaoké de Pak chong. J'ai même eu droit à ma petite chanson d'anniversaire par deux groupes de musique différents !



Le lendemain matin, direction la gare pour prendre un train direction Ayuttaya. La 3ème classe thaïlandaise c'est vraiment marrant ! Y a plein de vendeur de nourritures boisson qui passent toutes les 30 secondes.

Ayuttaya est l'ancienne capitale du royaume de Siam, détruite il y a ... longtemps par les birmans. Il en résulte des ruines à chaque coin de rue:
 

Émilie a acheté un petit jouet à un enfant devant un temple:



Des éléphants baladent des touristes dans toute la ville



On été faire une petite sieste devant le temple de Wat phra Srisanphet, le plus beau selon nous:





Le soir, déchirement, on a dit au revoir à Renaud et Aurélie qui repartait vers Bangkok. Nous, on prend le train de nuit direction Chiang Mai.

Suite au prochain épisode !!

Gros bisous.







9 août 2011

Bangkok !!

Bonjour tout me monde !! Tout va bien, nous sommes bien arrivé en Thaïlande. Sortie de l'aéroport à 4h du matin heure locale, une question se pose: prendre un hôtel pour quelques heures ou commencer direct la journée? Allez, pas de pitié, on démarre direct la journée, ça aidera à faire passer le décalage horaire. Du coup on dépose nos sacs et on prend le petit dej dans une pension (New Merry V Guest House) du quartier de Khao San et c'est parti. On prend direct le bus local direction la gare de train pour planifier notre voyage et acheter nos billets à l'avance. Du coup cette balade en bus nous permet d'avoir un premier aperçu de Bangkok: c'est le bronx ! Bangkok est en fait un grand marché géant à moitié sur la rue, la circulation est monstrueuse, les scooters et les tuk-tuks font des queues de poissons au bus sans problème (avec 3 personnes sans casque sur le scoot bien sûr), les passants traversent comme ils peuvent dans le dédale (c'est quoi un passage piéton?). Bref, on est parfois obligé de retenir sont souffle.





A la fin de la première journée, on rentre arrassé dans notre hôtel pour s'écrouler sur notre lit. Les billets de trains pour le nord sont pris, les itinéraires des autres lignes et des bus sont maintenant connus, on va pouvoir commencer à profiter. Le lendemain matin, au petit dej dans la pension, on voit Renaud et Aurélie, 2 belges rencontrés durant les dernières semaines à Sydney, descendre les marches. On leur avait donné l'adresse en espérant se retrouver ici. Voila qui est fait ! On va voyager un petit bout de chemin supplémentaire ensemble.

On commence par les incontournables de Bangkok: Ko ratanakosin et le grand palais. Il s'agit des temples les plus vénérés de Thailande, et dont le principal contient le "Boudha d'Emeraude" qui est une statuette en jade d'une seule pièce.



A l'entrée d'un temple on voit les thailandais se faire gouter de l'eau sur la tête avec une grosse fleur. Et si on faisait pareil? (le barbu c'est Renaud)




J'ai quand à moi eu le droit à ma photo souvenir avec un garde devant le grand palais:





on passe l'aprés midi dans les marché environannt, dont l'étonnant "marché aux amulettes": des milliers de petites amulettes (des gris-gris religieux) sont disposés en tas tout les 1m, des locaux passent leur temps à fouiller et vérifier méticuleusement les médaillons à la loupe. On retrouvera ces amulettes partout où la chance a sont rôle (et donc logiquement accroché au poste de conduite de n'importe quel engin roulant). En fin d'après midi, on arrête un Tuk-tuk qui nous dépose au Moon sky bar: Ce bar a la particularité de se trouver sur la terrasse d'un gratte ciel de la ville, et serait un point privilégié pour profiter du coucher de soleil.



En arrivant la haut: c"est classe ! On a l'impression d'être au Ritz. La vue depuis la terrasse est juste incroyable.



On profite de la fraicheur et de l'air un peu moins pollué en sirotant un petit cocktail (qui coute ici 5 fois le prix par rapport à celui du bar de notre pension, ce qui fait 160 bath, ou encore 3,2€...)



Après l'apéro, on part se faire un resto dans Khao San, qui est super touristique. On commence à oublier ce que c'est de faire la popote, on mange tout les repas au restaurant. En même temps vu le prix dérisoire que ça coute... Pour finir la soirée, on s'offre une session de Fish spa:





On plonge les pieds dans un gros aquarium et des petits poissons viennent nous mordiller. L'action permet de retirer toutes les peaux mortes. C"est surtout super picottant ! Après quelques minutes on s'y fait et on finit par trouver ça agréable et surtout marrant.

Le lendemain matin, on se lève tôt pour prendre un bus qui nous emmène jusqu'au marché de Damnoen Saduak, à 100km au nord de Bangkok. L'endroit se révèle très joli bien qu'hyper touristique.



On s'arrête pour manger dans un "restaurant". Il s'agit en fait d'une femme qui cuisine sur son bateau minuscule et de 2 tables sur le quai. La soupe de nouille était délicieuse:



La cuisinière a bien voulue que je la prenne en photo:



L'après midi on rentre à Bangkok, puis on file à la gare routière pour attraper un bus direction Pak chong, une ville au nord Est de Bangkok, porte d'entrée du parc national de Khao Yai, mais ceci est une autre histoire...

A bientôt ou encore comme on dit ici "SAWADI KRAP"!

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4 août 2011

Brisbane, puis retour à Sydney, la boucle est bouclée

Que de retard que de retard mes amis ! Nous vous avons abandonné dans votre désarroi et incompréhension : mais pourquoi plus de messages sur le blog ? Il faut dire que ces derniers temps on a été bien occupé par la vente du van, qui était notre priorité number one. Maintenant que c’est fait, on prend le temps de vous donner des nouvelles.

Si je me rappelle bien, on vous avait laissé à Brisbane. La capitale du Queensland est la grande métropole  australienne la plus au nord,  ce qui lui permet de jouir d’un climat favorable toute l’année (et parfois de belle inondations). Cela se ressent et ici la vie est plus cool qu’à Melbourne ou Sydney. La city fait ressortir un certain charme, avec toujours ce mélange entre buildings de verre et d’acier et vielle pierre façon « truc historique préfabriqué »

 

A cause des bestioles pas forcément sympa présentes dans l’eau de mer (ici ce ne sont pas QUE les requins qui veulent votre peau, les méduses aussi), la ville a fait construire un grand lagon pour se baigner en toute sécurité avec vue sur les grattes ciels, sympa :




 

Le soir le quartier s’anime avec un petit marché et des bars bien remplis. On a même eu la chance d’assister à un concert de « water djembé » par un groupe de femmes aborigènes. Elles arrivent à produire différents sons de percussions en frappant l’eau avec leurs mains, le résultat est surprenant !



 

A la nuit tombée, la ville s’illumine et le point de vue depuis Kangaroo point est super joli :



 

Après seulement une journée dans la ville, on a continué notre route vers le Sud. Nous avons donc rapidement quitté le Queensland pour boucler la boucle et revenir dans le New South Wales (dont Sydney est la capitale).

La première ville traversée est Byron Bay, le paradis des surfeurs australiens. Cette petite station balnéaire dispose d’une baie arrondie et d’un banc de sable qui a la particularité de façonner des vagues très recherchées par les blonds à collier dents de requins (en vrai faux plastique). La vue est quand même sympa, ça donne presque envie d’essayer :





 

Et puis bon, les surfeurs, les australiens, au bout d’un moment y en a marre ! La décision est prise, on avance le vol pour Bangkok au 2 aout, on file vendre le van à Sydney, ça nous laisse 10 jours ce qui devrait être largement suffisant ! Du coup on fonce à Sydney, sous une pluie battante. Là on se prend 2 jours pour retaper un peu la beauté  (huile + filtre, retouches de peinture, réparation des placards, pose d’un nouveau plafond, nettoyage complet). Le tout sous la pluie qui dure et dure, bref c’était pas la fête.

Le dimanche suivant (le 24 juillet si vous suivez), on arrive tout guilleret sur Victoria st, THE lieu pour vendre un beau van pour backpacker (routard en Australie). Et à peine arrivé on croise d’autres français qui nous mettent une grosse claque : c’est la galère… C’est pas que les vans en vente se vendent pas parce qu’ils sont tout pourris (y en a aussi des tout pourris !), le problème c’est vraiment qu’il n’y a aucun acheteur ! On voit plusieurs véhicules qui partent pour une bouchée de pain car le vendeur est pris par le temps et doit rejoindre son pays d’origine. Même notre annonce sur le site internet gumtree (« leboncoin » local) ne fait pas des ravages. Pourtant les mises en situation « Emilie fait la cuisine », « Emilie fait de la guitare », est une stratégie de communication de pointe : lien vers gumtree

 

Le point positif c’est que vu qu’il y a plein de monde dans la rue pour vendre, on se fait plein de copains. Du coup le soir on sort, on fait la fête avec l’argent du van qu’on n’a pas vendu !! On a même fait une soirée dans notre van, c’est pour dire :




(Vous avez vu le nouveau super plafond style « lounge »).

Après 7 jours dans la rue, la délivrance : on conclut avec 4 étudiants allemands pour un prix correct. Il était temps on part dans 2 jours !! Le bon côté c’est que finalement on ne payera que 2 nuits d’hôtel.

Pour fêter ça, on a rejoint une « big party » dans une colocation de Bondi, un gars connaissait un gars qui avait pris un des colocs en stop dans le désert du nord. Bref on arrive à 15 dans une soirée où on ne connait personne. Première sensation : gros carnage, la maison est tagguée dans tous les sens, il y a un groupe de métal qui joue dans le salon devant une foule de convaincus sur ressorts, et des joueurs de djembé font danser une fille aux seins nus dans le jardin. Bref à 10h30 la police arrive pour mettre tout le monde dehors, ça n’a pas trainé !! Dommage mais on n'a pas fait de photos...

Et puis mardi le 2 aout, grossses bises à toute la rue Victoria, on prend le bus direction l'aéroport. Les sacs sont bien lourds sur notre dos, après 6 mois ici.

On se dit, ça y es, l'Australie c'est fini, on aura vu plein de truc, rencontré du monde, on aura profité. Adieu l'Australie, vive la Thailande !!!


20 juillet 2011

Rainforest, Bundaberg et Rainbow beach

Salut tout le monde.

La dernière phrase de notre billet précédent vous laissait présager des nouvelles depuis Brisbane. Que neni ! Nous avons décidé de faire le détour pour voir un peu de Rainforest et la ville de Bundaberg.

Mais qu'est ce donc que cette Rainforest me direz vous? C'est en fait le joli petit nom que donne les australiens aux forêts tropicales anciennes du nord Est de l'Australie. Dans notre cas, nous nous sommes mis en quête de la Flinch Hatton Gorge. Le décor change et laisse place à un mélange entre ciel bleu, canne à sucre de partout sur fond de forêt verdoyantes.



Une fois dans la gorge, la forêt est en effet bien tropicale, on se croit dans la jungle. Le tout est vraiment très dense et la lumière a du mal à percer la canopée.



On suit pendant un moment la rivière qui coule dans le long de la gorge. Le tout est très sympa, une cascade par ci, un bassin par là (par contre pas moyen de se baigner, l'eau à 12°c ça nous disait rien). Le chemin termine sur plus gros bassin surmonté d'une joli cascade à rebonds:



(le petit truc noir au milieu c'est Émilie)

Tout le long du chemin du retour, on s'arrête toutes les 5 minutes pour tenter d'apercevoir la star locale: le platypus (on encore ornithorynque en français). Ce drôle d'animal qui ne vit qu'en Australie sera finalement insaisissable, dommage...

Le soir on dort dans un camping pas loin au bord d'un lac, l'occasion de se faire de nouveaux potes:



Sur la route en direction de Bundaberg, on s'est arrêté sur une aire de repos où on est tombé nez à nez avec un colonie de Rainbow Lorikeets. Ces oiseaux magnifiques sont partout en Australie mais souvent très timides. Mais sur cette aire, ils se sont laissés approcher et photographier facilement:




Mais pourquoi diable aller à Bundaberg? Il est logique de se poser la question au premier abord, car Bundaberg n'évoque pas grand chose pour les européens. La petite ville endormie n'a guère de charme. Mais les jeunes voyageurs d'Australie savent voir plus loin, et font le lien avec la bouteille présente dans tout pub digne de ce nom. En effet Bundaberg est LE rhum le plus bu en Australie, et seulement en Australie (4% exporté dont 3% pour la Nouvelle Zélande, tout le reste est consommé sur place).

Nous nous sommes donc payé la visite de la distillerie (qui parait-il est bien plus classe que la visite de la brasserie Heineken d'Amsterdam!).



La visite était rapide mais instructive, avec l’explication du process depuis le point de départ qu'est la canne à sucre. Le point fort de l'après midi reste la double dégustation dans le bar du musée (miam):



Si ce n'était pas si encombrant et cher, j'en ramènerais bien quelques bouteilles.

Après cela nous avons continué la route vers le Sud et la ville de Rainbow Beach. Cette minuscule bourgade tient son nom de sa plage multicolore (pas vraiment surprenant). Une grosse dune longe la mer, dans laquelle on peut trouver 72 nuances de couleurs. On s'est donc un peu amusé à chercher différentes teintes, du sable blanc au noir en passant par de nombreux ocres:



Bref si vous n'aimez pas le sable et les couleurs, n' y allez pas, il n'y a rien d'autre à faire la bas ! Sinon on peut dormir ou faire du 4x4 sur la plage (quand tu as un 4x4). L'eau commence maintenant à être un peu fraiche, ben oui c'est quand même l'hiver ici.

Je vous promet que le prochain billet parlera de Brisbane.

Bisous à tous.

15 juillet 2011

Townsville et les Whitsundays islands

Salut à tous.

Quelques dizaines de kilomètres avant Townsville, nous disons adieu aux "Road trains", ces gros camions avec parfois jusqu'à 4 remorques (55m de long). En effet ceux-ci sont beaucoup moins présent sur la côte Est, et il ne vont pas nous manquer (marre des cailloux qui volent sur le pare brise).



Townwville nous parait d'une bonne taille en arrivant, en même temps ça fait très longtemps qu'on a pas croisé une ville correcte. Un rocher surplombe l'esclanade et permet d'admirer le lever (ou le coucher) du soleil sur Magnetic Island qui n'est qu'à quelques kilomètres.



Histoire d'en savoir un peu plus sur la barrière de corail et avant d'aller la voir en vrai, on a visité l'aquarium de Townsville. Donc pour une fois vous allez avoir des photos soumarines:



Et c'est pas mal ressemblant à ce qu'on à vu sur la côte Ouest, les couleurs semblent un peu différent.

Pendant notre visite de l'aquarium, on a pu observer les plongeurs nettoyer les carreaux et asticoter un peu les requins!



Après 2 jours en ville pour se ressourcer de toute notre route, nous nous sommes dirigé vers LE point culminant de notre voyage sur la côte Est, la ville d'Airlie Beach. Cette jolie petite bourgade sert de porte d'entrée aux iles "Whitsundays islands". Toute la région est considérée comme l'un des plus beaux plans d'eau du monde. Bref on a hâte. Après avoir garé notre van sur le parking de la plage, on fille direct dans la rue principale pour faire le tour des agences et trouver la sortie de notre choix: une croisière de plusieurs jours sur un voilier. Et nous avons jeté notre dévolu sur le voilier "le boomerang" pour une balade de 2 jours 2 nuits, départ le lendemain après midi.

En arrivant au port le lendemain on peut apercevoir notre bateau qui nous attend:



(pour ceux qui n'ont pas la vue affutée d'un jaguar, il s'agit du voilier au centre, sur lequel on voit du texte en rouge). On embarque sur le navire avec 14 autres touristes (que des jeunes entre 20 et 30 ans) ainsi que le capitaines et deux matelots. C'est tant mieux; on ne sera pas trop à l'étroit car le bateau est prévu pour une capacité maximale de 28 passagers.

Après quelques minutes de route, le capitaine nous demande déjà de l'aide pour monter la voile. J'ai bien essayé de lui expliquer qu'on avait pas payer pour bosser, mais pas moyen de discuter avec les australiens. Tout le monde aide donc à tourner les manivelles qui permettent de monter les voiles. Non de diousse, c'est dur !!

Vu qu'aujourdhui c'est un peu noel, je vous met même une vidéo d'Emilie qui monte la deuxième voile:
 



Mais une fois que le voilier est parti, c'était vraiment sport, le vent faisait bien pencher le bateau, l'eau turquoise, les iles à l'horizon. Il ne manque presque rien: "un verre de vin blanc mon capitaine".



Une question me vient quand même à l'esprit: où peut on bien mettre les 12 autres passagers que peut accueillir ce bateau? Le confort est rudimentaire, mais bon, on est pas là pour le confort ! La première nuit se passe plutôt bien sur notre couchette:



Le lendemain matin, le bateau nous dépose sur l'île principale des Whitsundays qui s'apelle ??? la Whitsunday Island.... Mouais. Bref après 5 minutes de marche on arrive au point de vue de la Whiteven Beach et wahou, c'est beau.



Sable blanc, eau turquoise et forêt sub tropicale. On descend sur la plage et on peut voir des petits requins citrons et des raies dans les eaux claires (pas dangereux je vous dis). A un moment on tombe sur un petit crabe super marrant: il marche comme une grosse araignée:



En revenant vers le bateau, on prend un autre chemin et on tombe sur ce qu'on appelera plus tard la "migration des crabes". Des milliers des petits crabes araignée partout !! Incroyable, en plus ils se déplacent tous exactement dans la même direction avec le même rythme (ce qui leur vaut leur nom: les ''soldiers crabs", ils marchent comme une seule armée). C'en est même un peu flippant...



On prend une dernière photo avant de quitter la plage:



Puis on repart vers notre voilier pour une autre ile. On atteint Hook Island juste après le déjeuner, qui est le spot de plongée de la croisière. A oui j'avais oublié de vous dire mais on avait une plongée en bouteille comprise! Première pour Emilie, mais l'instructrice sympa prend le temps pour mettre tout le monde en confiance. Nous avons donc pu faire une plongée en bouteille au milieu des coraux. La visibilité n'était pas incroyable,mais on a quand même vu plein de poissons et coraux et tout.

On jette l'ancre dans le coin pour la soirée. Le lendemain matin on fait un autre spot avec le masque et le tuba, et il est déjà l'heure de rentrer sur le continent. On remonte les voiles et nous revoilà en route vers la terre ferme.



Fin de la croisière, on retourne au van. C'était vraiment sympa. Pour la soirée on se retrouve au bar avec les autres participants histoire de boire quelques bière et discuter encore un peu du voyage. Après un bon litre, on est content de sentir à nouveau le sol bouger sous nos pieds. Comment çà on n'est plus sur un bateau? Je sens pourtant le mal de mer monter...

Prochains objectifs? Rainbow Beach puis Brisbane.

A plus !!





11 juillet 2011

Le Red center, ou comment faire 5000km en 12 jours

Bonjour à tous

Au dernier message, on vous avez laissé à Three ways au milieu du désert australien. Depuis, croyez moi on en a mangé des kilomètres ! 5000 km en 12 jours, soit pour que vous compreniez mieux, un trajet Paris-Munich-Rome-Madrid-Paris. Bref le tour de l'Europe! Et avec une vitesse moyenne d'environ 85km/h, ça donne quand même  58h, ou encore une moyenne de presque 5h par jour!



Agrandir le plan

Bon je vais quand même vous raconter un peu. Entre Katherine et Alice spring, il y a du désert, du sable et des vieux pubs pour fermiers reconvertis en usine a touriste, comme par exemple la "ville" (oui en australien on appelle ça une ville) de Daly water. A la grande époque (comprendre l'age d'or ou les cowboys australiens traversaient le buch à dos de cheval), quand un gars sortait du pub de Daly water, il punaisait un billet de 5 dollars sur le mur pour être certain de pouvoir se payer une bière à son prochain passage. Avec les années, cette décoration folklorique a commencer a dévier vers les cartes de visites et autres cartes de réduction, pour finalement choir dans l’accrochage anarchique de soutiens gorges et autres slips (pas toujours propres) du sol au plafond. Une belle image de l'évolution de la société me direz vous! On a quand même voulu goûter la spécialité locale: le fameux "barra-burger", un gros hamburger au barramundi. C'est LE poisson d'eau douce qu'on peut pécher dans les quelques rivières australiennes qui ne sont pas asséchées.



Alice springs quand à elle, est une petite ville endormie de l'Outback qui ne se réveille que pour vendre des tableaux aux motifs aborigènes aux hordes de touristes en bus. Bref on fait le plein de nourriture et d'essence et zou, direction les Macdonnell Ranges. En arrivant sur cette chaine de petites montagnes on comprend bien pourquoi on appelle cette région le RED Center: La pierre est couleur rouge feu partout où on regarde. On s'est fait plaisir sur quelque petites randonnées dans des paysages grandioses, vierges de toute civilisation. Ici pas de touristes, ils sont tous en train de regarder le gros caillou rouge à 1000km au sud.




Après deux jours dans les Macdonnell Ranges, nous avons pris la décision de nous diriger vers le Kings Canyon, réputé pour ses falaises. Seulement 250km entre notre campement et le Kings Canyon, facile me direz vous! Mais bon c'est l'Australie, et en fait cette route n'est qu'un chemin non goudronné qui passe dans les terres aborigènes. Il fallut donc demander un permis pour traverser ces terres, faire le plein, dégonfler les pneus (sur les conseils d'un retraité local, c'est bien plus confortable sur les chemins!) et c'est parti! La route n'était pas si mauvaise et nous n'avons eu aucune mauvaise surprise, ouf! Au Kings Canyon, on retrouve par contre des centaines de touristes qui ont prit la route goudronnée et fait le détour de 600km. C'est vrai que le site vaut le coup ! Falaises rouges abruptes, petits monts rouges qui vous donne l'impression d’être sur la Lune...




Le lendemain on reprend la route pour LE truc le plus connu d’Australie: Uluru, ou encore Ayers rock, ou encore "le gros caillou rouge" comme j'aime l'appeler. Bref, durant un voyage en Australie pas moyen de rater ça. Et comme dans les bouquins ils disent que c'est trop bien au lever et au coucher du soleil, et bien on va bien faire le mouton et suivre les instructions. Donc lever à 5h du mat pour finir la route dans la nuit pour arriver vers 7h sur la plateforme d'observation avec tout les autres gens comme nous. Il fait nuit, on voit rien, et la première impression c'est "qu'est-ce qu'on fout là au milieu de tout ce monde et en plus ça pèle grave". Le soleil se lève, le gros caillou sort de la brume, et en fait ouais, c'est beau (même si il fait toujours froid).


Quand on se rapproche et que le soleil se renforce, on reste cloué devant ce gros machin orange tout ridé.



On a aussi été faire une marche sur les monts Olga, qui sont dans le même parc national et qui sont aussi jolis (voir plus). Ça ressemble à plein de petits Uluru:



Après ces belles journées de ballade et de route, finit la rigolade, maintenant il faut rejoindre Townsville sur la côte Est, et c'est loin. On roule donc toute la journée avec ces belles images et surtout on est impatient de retourner dans les eaux turquoises du pacifique, mais ceci est une autre histoire...

Bisous à tous.

3 juillet 2011

Katherine, ses gorges, ses crocos, ses magasins d’informatique

Bonjour tout le monde. Nous sommes enfin arrivés dans les terres du fameux crocodile dundee. A notre arrivée dans Katherine, nous avons filé au camping le « Springvale homestead ». Il s’agit d’une ancienne  ferme au bord de la Katherine River avec un petit étang en plein milieu ; on a vu des tortues et nénuphars :

 Après  s’être installé au bord de l’étang plein de tortues et avoir fait un tour dans la piscine (en plus y avait un toboggan youhouooouh !), nous sommes allés faire un petit tour au bord de la rivière, histoire de rencontrer les habitants locaux :

Il est craquant celui-là ;  roupillant sur sa branche au soleil, c’est t’y pas mignon…

NOTE POUR LA FAMILLE : ceci est un crocodile d’eau douce (appelé Freshies ici), ils ne sont pas dangereux et ne vont pas nous manger. D’ailleurs le simple fait de lire ce message vous prouve que je n’ai pas servi de casse-croute.

En fin d’après-midi, la grande attraction du camping est de mettre la main sur Sammy. Ce petit chenapan de Sammy est en fait un beau croco qui vit dans l’étang en plein milieu des tentes (avec une dizaine de ses potes, mais c’est lui le boss) et qui sort le soir pour quémander de la nourriture aux touristes. Il a donc pointé le bout de son nez juste devant notre van !! On a presque envie de le caresser tellement il est mignon


Plus tard dans la nuit, quand on sort pour la dernière commission, on croise plein de petits wallabies partout autour des caravanes, broutant l’herbe qui est arrosée pendant la journée :


Le lendemain matin, le drame arriva : l’ordi refuse de s’allumer, après quelques semaines de fonctionnement aléatoire. Le cœur remplit d’optimisme, je me lance dans le démontage de la coque pour aller voir du côté de l’alim’ (il ne voulait plus charger). Mais ceux qui ont déjà tenté de démonter un ultra portable me comprendrons : tu t’agaces, les plastiques craquent, les mini vis tombent, bref tout par en sucette. Je finis par m’énerver un bon coup, j’éventre la bête pour récupérer le disque dur et je jette la carcasse à la poubelle !

Voilà comment nous avons passé notre matinée dans les rues de Katherine à la recherche d’un nouvel ordinateur portable. Nous avons finalement jeté notre dévolu sur un Acer Aspire One D255DE. Il marche très bien, il faut juste s’habituer à taper de l’azerty sur le qwerty…

Histoire de calmer notre désespoir dans ce malheur, nous nous sommes mis en quête d’activités touristiques. Nous avons donc préparés nos sacs à dos, avec tente et tout le tintouin (sans oublier les duvets ce coup-ci). Après 15km de marche dans les Katherine Gorges, nous sommes arrivés au Slitt Rocks Campground : une plage de sable blanc sur une rivière sans croco, des falaises rouge et pas le moindre péquin :


Notre tente semble bien petite dans ce vaste espace ! Nous étions seul au monde et heureux de l’être après cette longue marche (l’australien ne marche pas, il a un gros 4x4)


 Là nous avons pu nous détendre, nous baigner, manger un diner qui ne mérite pas qu’on parle de lui (on avait laissé la cuisine dans le van) et nous coucher.  Après une courte nuit (le sable c’est dur), nous avons refait le chemin inverse (avec quelques détours pour admirer des cascades) pour retrouver notre van. A la fin les sacs étaient vraiment lourds…

Le soir nous avons quittés  Katherine, mais nous avons fait un arrêt à Mataranka la ville voisine, pour profiter des sources chaudes naturelles. Quelle bonheur de se baigner dans des eaux thermales à 33°C après une longue journée de marche.


L’eau avait une couleur bleu/vert assez surnaturelle, il parait que c’est à cause des minéraux présent en forte quantité… On a un peu joué avec l’appareil qui va sous l’eau, on verra bien.

A la bourgade de Three ways, nous avons filé droit vers le centre du pays pour aller voir le Red center (les gros cailloux rouges tout ça), mais nous savons que nous devrons repasser ici pour aller sur la côte Est.

Bisous à tous.

 

 

 

 



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